Pour mieux comprendre la sophrologie, revenons aux sources de sa création :
La psychiatrie du 20ème siècle est marquée par la création de la psychanalyse, puis dans les années 50, par l’utilisation des psychotropes (neuroleptiques et antidépresseurs). Mais d’autres moyens thérapeutiques voient le jour : l’hypnose éricksonienne, les méthodes de relaxation de Schultz et de Jacobson.
La sophrologie fut créé en 1960 par le professeur Caycedo, neuropsychiatre. Il s’est concentré sur l’étude de la conscience humaine et de ses modifications.
Alfonso Caycedo commence par explorer la relaxation et l’hypnose traditionnelle, hypnose dont il se détournera car il la juge trop directive. Puis, il se rend en Suisse où il découvre la phénoménologie dans la clinique du professeur Binswanger.
Ensuite, de 1965 à 1968, Caycedo voyage en Inde, au Tibet et au Japon pour étudier les pratiques méditatives de l’Orient. Il s’initie au yoga, au bouddhisme et au zen. Il en tire les premiers degrés de la relaxation dynamique et une vision renouvelée du concept de conscience.
En rapprochant l’orient et l’occident, la sophrologie ne fait pas de séparation entre le corps et l’esprit.
Voici les 3 points essentiels de la sophrologie caycédienne :
La conscience :
Nous avons parlé précédemment de relaxation, en sophrologie elle reste une voie d’accès à un état de conscience modifié, appelé « conscience sophronique ».
La relaxation dynamique de Caycedo permet d’atteindre un état de conscience, modifié mais volontairement, qui se situe entre l’état de veille et de sommeil. Cela permet d’avoir la perception profonde de ce qui se passe en soi. Et très vite, cet état de conscience provoque un repos régénérant le corps et l’esprit.
Le schéma corporel :
Par schéma corporel, il faut entendre la représentation du corps, de sa position dans l’espace, liée au ressenti physique conscient ou préconscient, la perception du corps dans sa totalité (peau, muscles, ossature, organes) et de l’énergie qui circule.
Au cours des séances d’entraînement, le pratiquant prend d’avantage conscience de lui-même, de son espace corporel, de la vie en lui.
L’action positive :
Quand nous ressentons une émotion positive, elle s’étend généralement à notre entourage : la joie, le rire… Il en est de même pour les émotions négatives. Les émotions se communiquent et ont une influence.
Lorsque nous orientons notre pensée vers ce qui est positif, cette pensée se répercute positivement sur tout notre être. Cette démarche volontaire se pratique au cours des séances de sophrologie. Il devient possible de reconsidérer, sous cet angle, notre histoire passée, la vie présente et le futur proche.
« La conquête du corps est la conquête de l’esprit ».
Dans notre vie quotidienne, nous avons peu de moyens d’action sur notre milieu extérieur, la sophrologie nous apprend à utiliser notre espace intérieur, notre état de corps et d’esprit.
Avec la perception plus profonde de nous-mêmes, nous pouvons agir de différentes façons pour nous préserver des retombées négatives émises par notre environnement.
Pour conclure, la sophrologie nous permet de trouver un équilibre entre le monde extérieur et notre monde intérieur, c’est-à-dire de mieux trouver notre place, en ayant conscience de comment nous fonctionnons dans notre rapport au monde.
Ainsi, nous pouvons apprendre à gérer le stress, les émotions négatives, l’anxiété, ou encore améliorer notre sommeil.
Maintenant, j’espère que la sophrologie est un plus claire pour vous. J’ai souhaité rester simple et aller à l’essentiel. Si vous avez des questions, laissez-moi un petit commentaire en bas de page ou contactez-moi. J’aurai plaisir à vous répondre.
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